Avis d'expert

A propos

Ametys CMS

http://www.ametys.org

Ametys est un logiciel de gestion de contenu web java open source.
Le CMS Ametys répond aux problématiques de publication web avancées des grands comptes industriels et établissements publics (administrations...

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    • Ametys et SEO

      Publié par Lucie Administratrice le 27 mars 2013 à 14:05

      Il n’existe pas de solution miracle pour promouvoir efficacement sa marque sans avoir un minimum de connaissances en webmarketing et sur les moyens pour appliquer ces méthodes. Bien qu’il soit possible de confier cette tâche à des entreprises spécialisées, il est toujours conseillé de maitriser un minimum le sujet afin de pérenniser les actions entreprises.

      Le référencement sur le web est l’ensemble des actions qui visent à améliorer le positionnement d’un site web sur les moteurs de recherche. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour y parvenir. Le Search Engine Marketing, (SEM) est le modèle qui regroupe trois moyens de promouvoir le référencement d’un site web. Il comprend le SEO, le SEA, mais également le SMO qui, malgré son modèle variant, prend de plus en plus d’importance au sein des stratégies marketing.

      Le SEO est l’acronyme de Search Engine Optimization et se traduit par « référencement naturel ». Il regroupe l’ensemble des techniques destinées à acquérir du trafic ciblé, en développant la visibilité des pages web lors d’une recherche organique. Les actions de SEO regroupent : l’optimisation des contenus, la dénomination des balises <titles>, le développement du page ranking, etc...

      Le SEA ou Search Engine Advertising se traduit par « référencement payant». La pratique du SEA consiste à développer le trafic d’un site par l’achat de mots clés. L’achat de ces mots clés permet d’acquérir des espaces publicitaires positionnés aux endroits où le taux de clic est le plus élevé. Ce modèle fonctionne au coût par clic (PPC : Pay per click) ; le coût d’un mot étant déterminé selon un système d’enchères : plus la demande est forte, plus le clic est cher.

      Le SMO (Social Media Optimization), ou Référencement social. Il consiste à ajouter des fonctionnalités sociales au contenu lui-même (fil rss, boutons de partage, …) dans le but de promouvoir et diffuser les contenus d’un site à travers les médias sociaux (commentaires sur des blogs, diffusion d’actualité sur les réseaux sociaux, …). L’objectif est de toucher et d’attirer le plus grand nombre de visiteurs possible. Ces nouveaux outils de communication peuvent se révéler rapidement très efficaces car les moteurs de recherche prennent en compte le nombre de visites des pages web. Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, le SMO devient un modèle stratégique incontournable.

      Après ces définitions, quelques recommandations concernant des préceptes de bases du référencement. Elles sont éprouvées, efficaces et simples à mettre en place.

       

      1. Favoriser les mots clés dans la balise de titre

      La balise title avec Ametys
      la balise title avec Ametys

      La balise <title>, présente dans le header de chaque page HTML, est un élément majeur du référencement d’une page... Les mots du <title> doivent composer une phrase compréhensible, ne pas excéder 100 caractères (Google n’en affiche que 70), contenir le maximum de mots clés présents dans le site et dans le contenu de la page.  Le <title> d’une page sert également d’indicateur pour les internautes qui utilisent les moteurs de recherche ; en effet le <title> d’une page est également l’intitulé en gras qui s’affiche lors d’une recherche sur Google. Il est plus que recommandé de renseigner le <title> d’une page et faire en sorte qu’il soit unique.

      Dans le CMS Ametys, le <title> d’une page est déterminé lors de sa création en renseignant le « titre long » ; il peut être modifié par la suite.

       

      2. Avoir une utilisation appropriée des balises <header>

      Chaque page HTML est composée de plusieurs header afin que chaque contenu soit structuré hiérarchiquement : pages – sous page –sous sous page… Ces balises s’identifient sous le format HTML suivant <h1>, <h2> …

      • La balise <h1> doit être unique, utilisée une fois par page et si possible différente du <title>
      • Les sous titres doivent être intégrés par des balises <h2> ou en utilisant la classe <div> = "title" </ div> pour afficher le titre de votre page.
      • Le nombre de balise header d’une page ne doit pas aller au-delà de la balise <h6>

      Selon la charte graphique, la balise <h1> d’un site motorisé par Ametys ne se renseigne pas de la même manière. Pour les derniers sites mis en ligne avec la version 3, la balise <h1> est le titre du premier contenu ou service d’une page. La position du <h1>  dans le code dépend uniquement de la manière dont la charte graphique est intégrée et non pas du CMS.

      3. Favoriser la présence de liens, mais des liens de qualité

      Un contenu composé de liens pointant sur des sites exogènes est recommandé. Bien entendu, le mot ou groupe de mots (pas plus de 55 caractères) attaché au lien doit être explicite et légitime. Evitez les liens « Cliquez ici » qui ne sont pas descriptifs de la page vers laquelle ils pointent.

      Les moteurs de recherche prennent en compte le volume et la qualité des liens vers lesquels ils pointent ou accueillent. Un lien provenant d’un site très visité aura un impact positif sur le positionnement de votre site, tandis qu’un lien issu d’un site rédhibitoire aura un impact négatif sur le site : pouvant aller jusqu’à l’exclusion des moteurs de recherche.

      4. Soigner le premier paragraphe de vos contenus

      Le premier paragraphe d’un contenu est la partie la plus importante d’une page en termes de référencement. En scannant une page, les moteurs de recherche Google identifient le premier paragraphe d’un contenu comme le résumé d’une page. Il est donc important que le premier paragraphe soit explicite et contienne le plus grand nombre de mots clés possible.

      L’onglet "aide" disponible au lancement du CMS Ametys est souvent utilisé pour accompagner le contributeur dans sa démarche de référencement des contenus en suggérant les mots clés à utiliser. Cette page est paramétrable par l’administrateur du CMS.

      5. Utiliser l'attribut <alt>

      L'attribut <alt> sert si une image ne peut être affichée, il doit être descriptif et fidèle à l’image. Bien souvent les webmasters utilisent la fonction <alt> de manière détournée en utilisant les mots clés du site sans prendre en compte la représentation de l’image. Cette pratique est très contestable pour deux raisons : premièrement elle ne respecte pas les normes d’accessibilités, et deuxièmement une image qui possède un <alt> hors contexte n’apparaitra pas lors des recherches qui la concernent vraiment. Au sein du CMS Ametys, l’attribut <alt> de chaque image peut être renseigné en remplissant le champ « Alternative » disponible lors de l’édition d’un contenu.

      6. Présenter un site attractif

      Un site encombré d’annonces, doté d’une mise en page chaotique et d’une architecture confuse, qui ne respecte pas les normes d'accessibilité web, et qui présente des contenus de faible qualité, a bien moins de chances d’attirer des visiteurs ou de favoriser le pointage de lien. 
      Pour placer son site en tête de liste, il est conseillé de le rendre légitime en le dotant de tous les atouts possibles : qualité des contenus (mise à jour et rédaction), ergonomie bien pensée, graphisme attractif…

       

      Bien qu’il soit nécessaire de posséder un minimum de connaissances,  le référencement d’un site est surtout une question de bon sens et de patience. Bien souvent, l’usage de pratiques « déloyales » deviendra une faiblesse. A chaque mise à jour de son algorithme, Google a su contrer les méthodes douteuses et de nombreux sites se sont vus perdre leur place de leader. Dès la sortie de Google Panda, 30% des sites UK ont vu leur positionnement dévalué pour avoir usé des pratiques contre productives. 
      Il faut garder en mémoire qu’un site optimisé pour le référencement est un site agréable à regarder, qui facilite la navigation et qui propose du contenu de qualité.

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    • Open Social

      Publié par Lucie Administratrice le 27 mars 2013 à 13:59

      L’API Open Social permet de proposer aux utilisateurs leurs services préférés connectés aux réseaux sociaux. Aujourd’hui arrivée à maturité, cette technologie doit-elle être privilégiée pour vos développements et mises en ligne de portails web ?

      En 2005, Google introduit la plateforme iGoogle : une page d’accueil personnalisable capable d’intégrer des applications  qui agrègent des informations provenant de contenus externes. Sur le même créneau, le portail Netvibes (de l’éditeur français éponyme) l’avait devancé de peu la même année.

      image igoogle
      Igoogle

      Rendus possibles par l’avènement des technologies AJAX, ces portails symbolisent le Web des utilisateurs, dit 2.0.

      Techniquement, en 2005, ces portails fonctionnaient principalement à base de flux RSS et d’applications spécifiques à chaque éditeur (applications Google pour iGoogle notamment).

      L’engouement généré par ces plateformes va amener ces éditeurs à innover et proposer des API pour ouvrir leur portail à des développeurs externes.

       

      Google, en pleine concurrence avec Facebook sur le Web social, choisit donc en novembre 2007 d’annoncer OpenSocial, un ensemble de normes techniques permettant aux développeurs de concevoir des mini-applications Web destinées à s’afficher dans son portail iGoogle et capables de s’insérer dans un réseau social.

      Ces mini-applications s’appellent des gadgets. Tout portail ou réseau social compatible OpenSocial s’appelle un container et doit pouvoir traiter ces gadgets de manière similaire.

      Pour augmenter l’attractivité de la norme pour les développeurs et accélérer le déploiement de sites estampillés OpenSocial, plusieurs niveaux de compatibilité existent pour les containers :

      • L’affichage (Core Gadget Container) : il s’agit d’implémenter le rendu de gadgets au sein d’un portail, sans les fonctionnalités « sociales ». C’est le cas par exemple du plugin gadgets au sein d’Ametys. Les gadgets concernés recouvrent des sites d’informations (news, météo, …), des sites de partage de musique ou de vidéo, …
      • La connexion au graphe social (Social Gadget Container) : le container doit fournir les informations « sociales » aux gadgets (liste d’amis, groupes, activités, …). Cela permet par exemple à un gadget "horoscope" de proposer à un utilisateur de partager  son horoscope du jour avec tous ses amis qui partagent le même signe que lui.

      Les spécifications OpenSocial reposent sur des standards techniques éprouvés : HTML, Javascript, XML, AJAX, REST. Pour le reste, elle n’impose ou n’interdit aucune autre technologie, que ce soit côté serveur (PHP, Java…) ou côté client (Flash, bibliothèques javascript…).

       

      Cette facilité d’accès pour les développeurs en a fait l’API de référence pour un gadget générique, malgré la promotion du standard UWA par Netvibes, et le lancement de l’API Social Facebook qui reste incontournable si l’on souhaite exploiter finement le réseau des utilisateurs Facebook.

      Fin 2009, l’audience cumulée de tous les réseaux sociaux compatibles OpenSocial dépassait les 800 millions d’utilisateurs. Les applications développées à l’aide des normes OpenSocial peuvent en effet être directement publiées sur un réseau social ou sur un site Web compatible. Il en existe aujourd’hui des dizaines, au premier rang desquels iGoogle, Orkut, MySpace, Yahoo!, …

      En novrembre 2010, OpenSocial a atteint la version 1.1. La version 2.0 est en cours de spécifications, elle apportera notamment la prise en compte du HTML5, qui deviendra le format par défaut, une refonte des flux d'activité et l'apparition de gadgets contextuels dépendant de l'environnement d'exécution.

       

      Écrire un gadget Open Social est donc très simple, et propose en cela une alternative intéressante au développement de portlets Java (standards JSR168 ou 286) et de manière générale au développement de services très dépendants d’une technologie serveur (framework java ou PHP propriétaire). 
      Les containers affichent généralement le gadget à l’intérieur d’une iframe, ce qui le rend « étanche » par rapport au portail hébergeur.

       

      Si vous souhaitez donner la possibilité à votre plateforme (site web, réseau social, portail, CMS) d’afficher n’importe quel gadget OpenSocial, il faut déployer un « container », qui se charge d’implémenter les normes OpenSocial et de les relier à votre réseau social ou à votre portail Web.

      Plusieurs implémentations existent, la plus utilisée étant Apache Shindig, qui existe en Java et en PHP.

      Le logiciel est stable et implémente une grande partie des spécifications OpenSocial, mais la documentation existante est peu fournie, notamment dans le cas où l’on souhaite faire une intégration avancée dans une application existante.

      Dans sa distribution standard, Shindig est prévu pour être exécuté en tant qu’application Web autonome, et il est relativement délicat de l’intégrer en tant que librairie dans une application tierce, à l’instar de ce qui est fait dans Ametys : il faut surcharger une partie du code source et redéfinir certains composants.

       

      Pour fournir un service d’affichage personnalisable de gadgets dans Ametys, l'équipe de développement a fait logiquement le choix d’intégrer Apache Shindig.

      Le plugin gadgets d'Ametys fournit ainsi une solution clé en main aux webmasters d’un site Web motorisé par Ametys. En plus des fonctionnalités classiques de container OpenSocial, le plugin Ametys possède quelques éléments complémentaires :

      • Possibilité pour le webmaster d’imposer un certain nombre de gadgets que l’utilisateur ne pourra pas enlever

        Image Plugin Gadgets
        Plugin Gadgets sous Ametys

      • Possibilité de restreindre le choix des utilisateurs parmi une librairie de gadgets prédéfinie
      • Transformation automatique de n’importe quel flux RSS ou n’importe quel widget UWA (format des mini-applications Netvibes) en gadget OpenSocial pour pouvoir l’afficher

      Du point de vue de l'utilisateur, cette intégration permet au final de lui mettre à disposition la plupart des gagdets iGoogleNetvibes, et bien sûr ses flux RSS préférés.

       

      Références


      Le site Open Social : http://www.opensocial.org/
      Documentation wiki : http://docs.opensocial.org/
      Apache Shindig : http://shindig.apache.org/

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